J’ai longtemps travaillé au sein de services clients, il y a plusieurs choses qui me déplaisaient. Certaines de ces choses m’ont même poussé à démissionner. Aujourd’hui, parce que je ressens le besoin de m’exprimer, je vais vous faire part d’une des choses que je ne supportais vraiment pas, il s’agissait des sondages téléphoniques.

Quel type de sondage ?

Avant d’expliquer la raison pour laquelle je n’aimais pas effectuer de sondages téléphoniques, je vais vous expliquer quel genre de sondages faisons-nous dans mon ancienne entreprise.

Effectivement, il existe de nombreuses raisons d’effectuer des sondages téléphoniques. Dans la dernière entreprise où je travaillais, au sein du service client, nous effectuons des sondages téléphoniques concernant l’expérience qu’avaient nos clients au sein de notre entreprise. Afin d’avoir un réel suivi, nous appelons nos clients tous les 6 mois, mais afin de répartir les appels, nous appelions chaque jeudi de chaque semaine une liste de clients donnée par notre manager. 

Pourquoi je n’aimais pas 

La chose que je n’aimais pas est que certains clients qui ne nous contactaient jamais, profitaient de cet appel pour nous “démolir”. Bien évidemment, nous étions formés afin de pouvoir gérer ce genre d’appel mail le sondage téléphonique devenait plus souvent un litige qu’autre chose. 

C’est normal me direz-vous, mais pour ma part au fur et à mesure du temps je redoutais les jeudis. Je me réveillais avec la boule au ventre, les jambes qui tremblaient et je marchais à reculons. Il m’arrivait même certains jours de me réveiller et de prier pour qu’il y ait une panne de transport afin que je puisse arriver en retard et ne pas effectuer le nombre d’appels prévu pour la journée. 

Vous comprenez alors que cette angoisse a vite pris de l’ampleur sur ma vie personnelle. Je n’arrivais même plus à profiter de mes mercredis soirs car je pensais à la journée du lendemain. Je n’arrivais même plus à profiter de mes weekends car je savais que lundi il fallait reprendre la semaine et qu’au fur et à mesure jeudi arriverait, cela me rendait donc nerveuse au quotidien ce qui devenait de plus en plus pénible pour mon compagnon et ma famille. 

Un jour, mon fils est venu me voir et m’a dit : “maman, si tu es triste tu n’es pas obligé de partir travailler”. Ce jour, j’ai eu une révélation. Depuis, j’ai changé de travail. Jamais je n’aurais cru que faire des sondages téléphoniques auraient pu avoir un tel impact dans ma vie.